La Manouba : démarrage des travaux d’aménagement de la zone industrielle de Borj El Amri en 2020
Les travaux d’aménagement de la zone industrielle «Sidi Achour» dans la délégation de Borj El Amri (gouvernorat de La Manouba) devront démarrer en février 2020. Un appel d’offres pour la réalisation de ces travaux, dont le coût est estimé à environ 7,5 millions de dinars, a été lancé au mois d’octobre dernier.
La nouvelle zone industrielle, qui s’étend sur une superficie de 20 ha, va créer une dynamique économique et fournir des emplois dans la région.
Ce projet s’inscrit dans le cadre du Programme de l’Agence foncière industrielle 2016-2020 qui porte sur l’aménagement d’une zone industrielle à Tebourba sur 77 ha et pour un coût avoisinant 23 MD.
Gabès : approbation de 148 nouvelles opérations d’investissement agricole
Durant les neuf premiers mois de l’année en cours, 148 nouvelles opérations d’investissement dans le secteur de l’agriculture et de la pêche ont été approuvées au gouvernorat de Gabès.
Ces investissements, d’une valeur totale de 16,7 millions de dollars, devront générer 219 emplois dans la région, selon l’Agence de promotion des investissements agricoles (Apia) à Gabès.
Par ailleurs, des subventions, d’un montant total de 5,1 millions de dollars, ont été allouées, depuis le début de l’année pour financer 117 projets réalisés par des jeunes promoteurs dans le gouvernorat.
Selon la même source, 247 intentions d’investissement ont été déclarées, auprès de l’Apia à Gabès, avec un volume d’investissement de 51 millions de dinars, soit une hausse de 10% par rapport à la même période de l’année dernière.
Zarzis: 1000 emplois futurs au Parc d’activités
Un millier de nouveaux emplois devront être créés, à partir de juin 2020, au parc d’activités économiques de Zarzis.
Ces emplois seront fournis par de nouveaux projets, notamment, une usine coréenne de valorisation et d’exportation de crabe qui devra entrer en activité, en juin 2020, outre l’extension d’une unité de conditionnement, de transformation et d’exportation de dattes lancée, depuis un mois, et dont la capacité d’emploi doit passer de 60, actuellement, à 200 et une autre usine spécialisée dans l’exportation de logiciels, vers des pays du Golfe et d’Europe, dont la capacité d’emploi devra atteindre 400 postes. Cette unité à haute valeur ajoutée a été lancée, au cours de l’année 2019, par un Tunisien à l’étranger.
Une journée de promotion du Parc d’activités économiques de Zarzis se tiendra, le 7 février 2020, à Paris.
Jendouba : approbation de 98 opérations d’investissement agricole
Sur un total de 101 projets déposés auprès du bureau de l’Agence de promotion des investissements agricoles (Apia) à Jendouba, 98 opérations d’investissement ont été approuvées, vendredi dernier.
Le montant de ces investissements s’élève à 2,8 millions dinars dont des subventions d’une valeur totale d’un million de dinars accordées par la commission d’octroi des avantages financiers à Jendouba. Ces investissements sont réalisés en particulier dans l’acquisition de matériels agricoles, l’élevage de bétail, la collecte de lait et la pêche. Grâce à ces opérations, les investissements dans le secteur agricole à Jendouba en 2019 ont augmenté de 82% par rapport à 2018 atteignant un volume total de 6,16 millions de dinars.
Bizerte : avancement du programme Irada
Une délégation d’experts de l’Union européenne s’est rendue récemment à Bizerte pour inspecter l’avancement de la mise en œuvre du Programme «initiative régionale d’appui au développement économique durable» (Irada). Cette visite s’inscrit dans le cadre d’évaluation à mi-parcours de la réalisation de ce programme grâce à un Européen et qui vise à appuyer les projets de développement dans la région.
Selon le chef du projet Irada, les subventions réservées au gouvernorat dans la cadre de ce programme s’élèvent à 2 millions d’euros destinés à financer des projets liés au secteur privé et la formation professionnelle publique. Parmi les activités identifiées dans la région pour bénéficier des interventions du Programme Irada figurent l’industrie laitière, la culture de l’artichaut, la formation en soudure sous-marine, l’installation du gaz naturel, la production de l’huile de maïs et la transformation de corail. Lancé officiellement en 2018, le Programme Irada est destiné à promouvoir la formation professionnelle, le secteur privé et les projets de développement dans huit gouvernorats : Gabès, Médenine, Gafsa, Kasserine, Sfax, Sidi-Bouzid, Bizerte et Jendouba. Financé par l’Union européenne moyennant un fonds de 34 millions d’euros, ce programme devra se poursuivre jusqu’en 2022.
Les subventions sont allouées au financement des projets privés (10 millions d’euros), au développement de la formation professionnelle publique (10 millions de dinars), à l’assistance technique (5,8 millions de dinars) et à la gestion et l’exécution (5,5 millions de dinars).
Sfax : exploitation de gaz non conventionnels
A l’initiative conjointe de la Faculté de Droit de Sfax et de la Fondation Heinrich Bill Stiftung, une journée d’études s’est tenue, vendredi, à Sfax, autour du thème «L’exploitation des gaz non conventionnels : opportunités et enjeux». Des juristes, des activistes de la société civile et des experts en géologie et en énergie ont participé à cette manifestation, pour débattre de la question des hydrocarbures non conventionnels, communément connus sous l’appellation du «Gaz de schiste» qui continue à susciter les controverses et les polémiques quant à ses enjeux écologiques, économiques, éthiques mais aussi juridiques.
L’enjeu juridique a focalisé l’intérêt des intervenants d’autant qu’actuellement il existe une étude sur l’Environnement en cours de réalisation par les services compétents du ministère de l’Environnement concernant les impacts et les enjeux de la possible orientation vers l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures non conventionnels en Tunisie.
Sur la base de cette étude, les autorités tunisiennes, en l’occurrence le pouvoir législatif, engageront une discussion avec la société civile et les différents intervenants pour aboutir à une législation spécifique en la matière, a tenu à préciser Hedi Herichi, directeur central à l’Etap (Entreprise tunisienne des activités pétrolières). «L’on s’attend à ce que de nouvelles dispositions soient incluses dans le cadre de la révision du Code des hydrocarbures se rapportant aux hydrocarbures non conventionnels», précise M.Herichi.
Herichi a passé en revue les règles de protection de l’environnement dans le cadre des activités pétrolières prévues dans le code des hydrocarbures, dont les règles prévues par les articles 47, 59, 60 et 61 du CH. Ces engagements concernent les étapes d’avant-activité pétrolière, pendant et après exploitation. A noter que les permis de prospection et de recherche sont actuellement au nombre de 25 permis. Quant aux concessions d’exploitation, elles se chiffrent à 56, à l’heure actuelle.